A NOS MORTS
Alors que vos corps sont si livides,
Faisant perdre à la vie tout son naturel,
Vous laissez en nous de si grands vides
Que l'on comble de souvenirs éternels.
Alors que nos chants font frémir les âmes,
Esprits séreins et espits hagards,
Vous nous quittez, Monsieur, Madame,
Sans un mot et sans un regard.
Alors que la terre sur laquelle vous vous teniez
Se referme sur vous sans un remord,
Dans nos coeurs s'allume un grand brasier
Qui brûlera hélas chaque jour un peu moins fort.
Armel MBONGUE
20/06/12